HEIVA i Tahiti fin (escale 124)

Et voilà nos dernières images de l’HEIVA 2022.

Nous avons été au parc Manao pour le salon des artisans des archipels. Celui des Australes à succédé à celui des Marquises. Nous avons pu admirer le travail de la vannerie très prisée pour la confection des sacs et des chapeaux que toute les Polynésiennes possèdent.

Chaque jour, un groupe de danse se produit sous le chapiteau et nous avons pu assister à celui des marquises, très remarquable par son esprit guerrier.

Puis nous avons pu assister à un des spectacles grandioses qui réunis des grandes troupes de chanteurs et de danseurs de tout l’archipel. Ce sont plusieurs soirées de concours où les artistes s’affrontent dans leur propre discipline. Ce festival existe depuis 1881 et a lieu en juillet.

La danse est une tradition bien ancrée qui se transmet de génération en génération. C’est un élément essentiel des liens entre Tahitiens, la danse est présente aux moments importants de la vie.

Prouesses corporelles avec Force et Virilité à l’honneur chez les hommes. Volupté et Grâce chez les femmes. Ces danses sont reconnues au patrimoine culturel immatériel Français.

On vous embrasse.

Patrimoine aux Gambier (escale 102)

l’archipel des Gambier fut peuplé entre 900-1200 par d’intrépides navigateurs de l’archipel de la société, des Tuamotu, des Marquises et des îles Cook. Puis en 1797, le nom de Gambier fut donné par une expédition Anglaise en route vers Tahiti. C’est en 1826 que le premier européen posa le pied sur l’île.

Les pères Laval et Caret, missionnaires catholiques quittent Bordeaux le 22 janvier 1834 à bord du Sylphide pour Valparaiso. Ils arrivent aux Gambier le 7 août 1834 après un voyage de plus de 6 mois. Ils débarquèrent sur l’île d’Aukena. Le père Laval restera 36 ans aux Gambier.

L’accueil à leur arrivée est assez froid. Ils persévèrent et assurent quelques soins aux indigènes malades. Ils furent ainsi vite adoptés et convertirent tous les insulaires d’Aukena. Mangareva les reçût avec des pierres et c’est encore grâce à des soins prodigués au fils d’un chef qu’ils purent poursuivre leur évangélisation. En quelques années, tout l’archipel était catholique.

Les missionnaires entreprirent alors l’amélioration des conditions matérielles des insulaires. De nouvelles cultures sont introduites ainsi que du bétail, les logements sont améliorés. Ils commencent aussi leur œuvre de construction : églises, routes, port, couvent, presbytère, écoles, collège, fours à pain, puits, prison, tour de guet, etc.

mais en même temps que ces constructions, les pères vont détruire les marae, les idoles et tiki à coups de marteau et de pioche. Les populations des autres îles furent déportées vers Mangareva pour la réalisation de ces travaux. On a recensé 116 édifices antérieurs à 1900. Hélas cela s’accompagna d’un dramatique déclin de la population : 2141 habitants en 1838, plus que 446 en 1885.

De ce passé subsiste un patrimoine historique et religieux hors du commun qui constitue un des principaux atouts touristiques de l’archipel.

On vous embrasse