Plus connue pour sa liqueur d’orange qui porte son nom, Curaçao sera notre nouvelle escale. Après une courte navigation, bien secouée, nous nous présentons devant l’entrée de Spanish Water. Pas facile à distinguer de l’océan, il faut vraiment arriver devant pour voir son petit canal d’entrée. C’est un mouillage très protégé dans une mer intérieure, mais qui se trouve assez isolé du reste de l’île. Nous retrouvons avec plaisir Calicoba et son équipage et nous rencontrerons d’autres bateaux Français dont Unavoq avec Patricia et Alain.
La capitale Willemstad se trouve à 28 kms de Spanish Water et nous devons prendre le bus pour aller faire la clearance d’entrée. Vu l’éloignement, il ne passe qu’un bus par heure et forcément nous le ratons. Ni une ni deux, on essaie le stop, surtout que la pluie se met de la partie. On devait faire pitié car nous sommes pris immédiatement par une personne qui nous amènera directement dans la capitale en se rajoutant 15 kms sur son itinéraire ! Vraiment, un super accueil !
Willemstad est totalement différente de Kralendjik ( Bonaire ). C’est une petite métropole de 100000 habitants. Elle grouille de touristes qui admirent son architecture colorée. La ville est séparée en deux par une voie navigable qui ouvre sur une autre mer intérieure. Pour passer d’un quartier à l’autre, il faut emprunter le fameux pont flottant, construit en 1888.
Nous resterons plus longtemps que prévu à Curaçao car lors d’une ballade où nous avions loué une voiture pour visiter l’île, nous nous sommes fait cambrioler la voiture en quelques minutes, le temps de prendre quelques photos de flamants roses. Sacs, cartes bleues, mais surtout passeports ont été volés. Nous avons donc eu le privilège de rencontrer le consul de france de Curaçao, qui a tout mis en oeuvre pour nous faire refaire des passeports d’urgence. Autre privilège, nous assisterons à la grande parade du carnaval.
Encore une belle escale, malgré quelques déconvenues, qui nous rapproche de Panama.
On vous embrasse.