Après le départ de la famille, nous rejoignons nos bateaux-copains de l’autre côté de l’île d’Union, à Chatam bay. Eden, Calypso et Ulysse sont au rendez-vous, Françis propose à Xavier de l’initier à la plongée en bouteille, belle aventure, merci Francis !
Nous devons à nouveau remettre les voiles vers le nord pour profiter, de quelques jours à St Vincent, Ile principale des Grenadines qui avait assez mauvaise réputation, jusqu’ici.
Depuis 2 ans, les touristes et bateaux de voyage commencent à s’y arrêter plus facilement, La sécurité y a été renforcée même si les problèmes de drogue existent toujours. On a toujours admiré cette île en la longeant, pour sa végétation luxuriante, ses couleurs éclatantes avec une palette de couleurs jaunes et vertes à l’infini. Mais on avait jamais osé aller plus loin dans la découverte de l’île.
Nous décidons de nous arrêter dans une baie, style pirate : Cumberland bay. C’est une baie très profonde même près des berges et la technique pour s’ancrer est particulière, On doit arriver en marche arrière, on lache l’ancre dans le tombant et on recule au maximum vers la terre, sans toucher, bien-sur… Nous sommes aidés par les locaux qui attachent des amarres aux arbres. C’est la première fois qu’on utilise cette façon d’ancrer et le résultat est étonnant. C’est magnifique, Kermotu est tourné face à la terre et nous sommes juste devant une superbe coulée de cocotiers, la verdure est tout autour de nous, C’est la première fois que Kermotu a un jardin !!!
Les fonds sont magnifiques et le vent calmé, nous sortons le paddle pour une belle balade. C’est féérique. La nuit est très calme, juste bercée par le chant des oiseaux. Nous nous débrouillons seuls pour repartir et lâcher les amarres, mais à 3 c’est plus facile.
Le dernier arrêt pour la clearance de sortie sera Chateaubelair, là aussi, de mauvaise réputation. Mais nous décidons de partir en promenade à la rencontre des cascades, accompagnés de jeunes qui se proposent comme guides. Encore une fois, nous sommes émerveillés de cette nature éblouissante. Tout est gigantesque. la taille des feuilles qui pourraient servir de parapluie, la hauteur des falaises qui nous rendent minuscules et toujours cette végétation très colorée et si luxuriante. C’est vivifiant. Nous arrivons sur le site des cascades après une belle demi-heure de marche. C’est bien aménagé et les cascades sont un peu prises d’assau par les touristes.
Cette dernière étape des Antilles, que l’on a pu faire grâce à la présence de Xavier, restera un merveilleux souvenir sur la beauté de la Nature encore intacte.
Un territoire vierge que l’Homme n’a pas encore trop détruit.
On vous embrasse.