Iles du Nord, Amis d’abord… (escale 55)

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Kermotu repart de Guadeloupe avec 2 nouveaux équipiers, nos chers amis : Claire et Hubert. Nous entamons notre montée vers le nord des petites Antilles avec un passage devant Montserrat, île éprouvée par l’éruption de son volcan en 1995. Heureusement bien informés, les habitants ont été évacués à temps mais la capitale à été recouverte de cendres et de roches. C’est devenue une zone interdite. Nous longerons ces côtes, impressionnés par la force et la beauté qui se dégagent de ce volcan. Toujours actif, nous assisterons même à quelques « soubresauts » fumeux qui nous ferons passer notre chemin.

La navigation nous amène aux îles de St Kitts et Nevis où nous resterons moins de temps que prévu, mais assez pour dîner sur la plage d’une marina de luxe qui se construit dans le sud de St Kitts. Le soleil radieux qui nous accompagne, illumine la beauté de ces îles. On ne peut qu’admirer !

Puis c’est au tour de la belle île de Saint Barthélémy et de son luxe incroyable. Nous ancrons au nord de l’île, dans la très jolie baie du Grand Colombier et nous rejoignons à pied la ville principale de Gustavia. Une belle balade qui nous fait passer devant son inimaginable aéroport. Laurent a bien failli y laisser son scalp ! Les avions doivent froler la route sur la colline avant d’atterrir en contrebas. Les voitures passent comme si de rien était, mais pour nous ce fût très impressionnant de voir de si près les roues du train d’atterrissage…. Dans le port de Gustavia, les yatchs ne se comptent plus, comme les boutiques de luxe.

Après tout ce déballage, nous emmenons nos équipiers découvrir une de nos petites pépites : L’ilet fourchu. Nous n’hésitons pas à monter sur un des sommets pour apercevoir St Barth et St Martin et nous avons la surprise de trouver une nichée de Fous Bruns, avec quelques petits. Belle récompense !

C’est déjà l’arrivée sur St Martin. Nous sommes tellement heureux de pouvoir partager ces beaux moments de découvertes et de vivre quelque chose de fort avec nos supers équipiers.

On vous embrasse.

 

 

 

Barbuda, nous revoilà… (escale 54)

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Nous sommes fins prêts pour remettre les voiles.

Quelques jours passés avec les bateaux-copains, les courses faites au grand centre commercial Destreland, tout près de Baie-Mahault et l’achat des fruits et légumes, au marché de Pointe à Pitre. Nous y accédons en annexe par la rivière qui sépare la Guadeloupe en 2 îles. Autrefois les ponts qui enjambent la rivière, s’ouvraient et les bateaux à voile pouvaient passer et rejoindre facilement le grand cul-de-sac Marin. Aujourd’hui c’est hors d’usage et pas de réparations envisagées, mais la balade en annexe est très jolie. Nous accueillons nos nouveaux équipiers. Pour notre plus grand plaisir, Laurent et Erika ont pris goût aux vacances sur Kermotu et nous décidons de partir à Barbuda dès leur arrivée.

Nous levons l’ancre à 17h pour une escale de nuit à Antigua et repartons tôt pour arriver à midi à Barbuda. Environ 80 miles nautiques soit 150 km. Selon les autorités du pays, les clearances d’entrée et de sortie doivent se faire à Antigua, mais selon « radio ponton » c’est possible aussi à Barbuda. Dès notre arrivée, nous nous mettons en quête du seul douanier de l’île. Après une belle marche qui nous fait découvrir Codrington, l’unique village de l’île, nous trouvons le poste de Douane. Très bien accueilli par John Mattieux, le douanier, nous avons en plus la bonne surprise d’apprendre que c’est gratuit !

Barbuda est célèbre pour sa compagnie de Frégates qui nichent au nord de l’île, dans la mangrove du lagon. C’est Geoffrey, le plus ancien et meilleur guide de l’Ile (il y en à 2), qui nous emmenera dans ce magnifique sanctuaire. Superbe oiseau marin avec des ailes longues et pointues et une queue fourchue. Son bec est long et crochu mais son plumage n’est pas imperméable, il ne nage pas, ne peut donc pas se poser sur l’eau, marche mal et ne peut décoller d’une surface plane mais il peut voler 2 mois sans se poser. Il se nourrit de poissons volants qu’il attrape au vol. La femelle a généralement le cou blanc et le mâle possède une poche rouge sous la gorge, qu’il gonfle pendant la période des amours pour attirer les femelles.

Ballade à pieds, ballade en barque, il nous restait la ballade à vélo. Ni une, ni deux, Philippe nous débarque, Laurent et moi sur la superbe plage de Cocoa Point et de là, nous rejoignons Codrington. Une trotte de 30 km AR mais qui vaut le détour pour bien s’imprégnier de l’ambiance de cette île.

on vous embrasse.

Toujours plus haut: la Soufrière (escale 53)

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Nos équipiers sont partis et nous avons quelques jours avant l’arrivée des suivants. Nous retrouvons Aurélien et Sarah et l’adorable petit Nael au mouillage de Baie-Mahault,

Le grand cul-de-sac Marin est un espace magnifique, c’est une vaste baie fermée par un long récif corallien, formée de mangroves, herbiers sous-marins, îlots de sable, forêts marécageuses, Nous décidons de la traverser pour relier Sainte-Rose à Baie-Mahault. La prudence aurait été de repasser par l’extérieur du lagon mais nous tentons l’intérieur pour gagner du temps. Le soleil haut et les hauts-fonds assez visibles nous rassurent. Kermotu a un tirant d’eau d’ 1,15m, les cartes ne sont pas très précises, nous naviguerons à vue et tout se passera bien.

Avec les bateaux-copains retrouvés au mouillage de Baie-Mahault, nous décidons d’explorer l’un des sites les plus visités de la Guadeloupe : La Soufrière. Culminant à 1467m, ce volcan est toujours actif. Des vapeurs sulfureuses récentes ont obligé certains à monter avec des masques, Heureusement pour nous, la zone étant sous haute surveillance, nous pouvons y aller en toute tranquilité et en partant tôt, nous espérons éviter le flot de touristes.

Ce fût une merveilleuse ballade, pas toujours facile, sous la pluie et le brouillard mais nous avons eu la chance d’apercevoir le cratère fumant lors d’une fugace éclaircie. Belle récompense. Que du bonheur !

On vous embrasse.