Bonaire, paradis des plongeurs… (escale 81 )

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Total changement d’escale ! Nous retrouvons la civilisation après 3 semaines de terres inhabitées ou presque. Bonaire fait partie des Iles Antillaises Néerlandaises. Avec St Marteen, Saba et St Eustache au nord, Aruba et Curaçao au sud.

Bonaire a la particularité d’être un parc marin protégé, les habitants sont très soucieux de l’environnement et beaucoup de sites sont protégés à terre comme en mer. L’ancrage est formellement interdit et nous devons prendre une des bouées installées devant le quai de la ville principale, Kralendjik. Elles ne sont pas en quantité et si toutes sont prises, vous devez passer votre chemin…

Arrivés tôt le matin après une navigation de 17 heures, nous cherchons une bouée libre. Après quelques minutes d’angoisse, nous prenons l’avant dernière !! OUFFF, on va pouvoir profiter de ce petit paradis. Les formalités d’entrée nous font découvrir la ville principale et l’afflux de touristes qui débarquent des gros paquebots de croisière pour la journée. Tous les jours, un à deux croisièristes arrivent et repartent avant la tombée de la nuit.

Pour aller découvrir un peu plus loin, nous sortons les vélos et pédalons vers la côte Ouest de l’île. Le paysage est totalement sec, des cactus poussent partout et le vent fort n’arrange rien. Nous pédalons courageusement jusqu’au lac Baii où la découverte d’une mecque de la planche à voile, laisse Philippe sans voix. Un petit ponton de barques de pêcheurs se mèle aux centaines de windsurfers qui s’élancent sur le lac. Nous restons pique-niquer sur place puis reprenons les vélos. La route est calme et il faut surtout faire attention aux anes sauvages qui sortent des fourrés en espèrant récolter un morceau de pain.  Quelques perroquets verts nous accompagneront sur le chemin.

Et pour aller encore plus loin dans l’île, il faut louer une voiture et partir tout au nord vers le parc Washington ou bien tout au sud vers les grandes salines.

Bonaire sera une très belle escale que l’on a beaucoup appréciée. La tranquilité de ses habitants, la taille de l’île et la beauté des fonds marins. C’est le paradis des plongeurs, que l’on voit entrer et sortir de l’eau, équipement sur le dos, se dirigeant vers leur voiture garée près de la plage. La première fois cela fait un drôle d’effet de les apercevoir au fond de l’eau et qui remontent tranquillement sous vos palmes, masques et tuba. Leurs bulles remontent à la surface en créant des tableaux que l’on est les seuls à pouvoir admirer ( sauf quand on est muni d’une caméra étanche… )

On vous embrasse.

Ps : Actuellement, nous sommes toujours confinés dans l’archipel des Perlas au Panama. Nous ne sommes pas trop malheureux car le pays autorise la navigation entre les îles et elles sont nombreuses et beaucoup inhabitées. Nous naviguons avec plusieurs bateaux copains depuis assez logtemps maintenant pour être sûr que personne n’est malade.

 

Los Roques 3, suite et fin… ( escale 80 )

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Pour égayer l’annonce de la prolongation du confinement, je termine enfin nos vidéos du séjour au Vénézuela, dans l’archipel des Roques.

L’entrée sur le territoire autorise à 15 jours pour visiter l’archipel, le temps est passé vite et après un manque total de vent, celui-ci remonte fort et nous décide à changer nos plans.

La solitude dans les différents mouillages du sud, plus proche des côtes du Vénézuela, commence à nous peser. Nous avons aperçu des lumières de bateaux de pêcheurs, la nuit dernière et cela fait un peu remonter l’angoisse de mon coté. Nous décidons donc de renaviguer vers le nord pour une belle journée de planche et de kite. A Francisky, nous retrouvons deux bateaux Français avec qui nous sympatisons.

Le spot est envahi, c’est le week-end et les touristes affluent, un groupe de kiteurs fera le spectacle pendant quelques heures et donnera l’envie à Philippe de ressortir le sien, Franck de Noirmoutier fera gentiment office de sécu et de caméraman par la même occasion. Le réseau internet étant hélàs tellement faible, je ne pourrai pas vraiment partager les images reçues. Philippe est très déçu !

Accompagnés de Juliette et Titouan sur Calicoba, nous ferons une belle navigation dans l’Est de l’archipel à la découverte d’une jolie petite île : Cayo Sardina, mais les courants et les vents ont dû déplacer le sable et malgré nos recherches, nous ne la trouverons jamais. Pas grave, nous plantons l’ancre devant une énorme langue de sable qui s’est formée derrière la barrière de corail, Nous sommes époustouflés par la beauté du paysage et des couleurs que le soleil fait ressortir. Le mouillage de rêve !

Mais nos jours sont maintenant comptés, il nous en reste que deux pour arriver à la porte de sortie de l’archipel : Cayo de Aqua, qui se revelera aussi comme l’un des plus beaux mouillages.

On vous embrasse.

 

Los Roques 2, un archipel de toute beauté ( escale 79 )

created by dji camera

Après quelques jours de grand vent, c’est la pétole qui nous surprend.

Les navigations entre les îles s’allongent et nous apprécions ce temps tranquille au milieu de ce paysage magnifique d’îles et d’îlots qui affleurent. La mer est devenue très calme et nous avons l’impression d’être sur un lac, c’est paradisiaque.

Nous ancrons devant Noronsky et Sarky, inhabitées. A la journée, les speed-boats amènent les familles sur les plages de sable blanc mais, à 16h, l’île redevient sauvage et nous goûtons ces moments où nous avons le privilège de profiter seuls, de ces sublimes paysages.

Puis nous partons à la découverte de Caranero. Cette île, tout en longueur et découpée d’un grande bande de sable, a un petit lagon à son extrémité qui permet un mouillage d’exception. La barrière de corail qui entoure l’île est facile d’accès et nous nous régalons à nager au milieu de centaines de poissons.

Une belle balade en paddle nous amène devant les quelques baraques regroupées près de la plage. On y découvre un petit restaurant et surtout on fait la connaissance de David. Il est cuisinier sur un bateau de pêche. Son patron et le reste de l’équipage sont allés à Gran Roque pour chercher essence et nourriture. Il est très avenant et malgré notre Espagnol épouvantablement pauvre, nous passons un très bon moment en sa compagnie. Il est venu aux Roques pour travailler et semble être tombé amoureux de ces lieux. On le comprend…

On vous embrasse.

PS : Vous l’aurez compris, cette vidéo date du mois de Janvier où nous étions loin d’imaginer ce qui allait arriver. Nous sommes toujours confinés au Panama, dans l’archipel des Perlas. C’est une chance car nous sommes en compagnie d’autres bateaux également en attente et cela rend la vie plus douce. Nous pensons fort à vous tous et espèrons que vous faîtes bien attention. Voici quelques images de notre si Belle Terre…