Suite de l’épisode précédent, je vous ai concocté un petit pot pourri de nos vacances de Noël en famille. Pas évident de faire un choix dans le « million » de photos et de films récupérés à droite et gauche.
On vous embrasse
Suite de l’épisode précédent, je vous ai concocté un petit pot pourri de nos vacances de Noël en famille. Pas évident de faire un choix dans le « million » de photos et de films récupérés à droite et gauche.
On vous embrasse
Kermotu est de retour en Martinique pour une escale technique de quelques jours. Une fois par an, il est conseillé de sortir le bateau de l’eau pour nettoyer et appliquer une couche d’antifouling sur la coque. Cette sorte de peinture permet d’éviter les algues et coquillages qui adorent se coller sur les coques et finissent par abimer et ralentir le bateau. Pour cette première fois, nous avons préféré faire intervenir des professionnels pour les observer et pouvoir le faire nous même, la prochaine année.
Cela commence par un nettoyage minutieux au karcher qui permet de décrocher toutes les algues et les mousses qui encombrent les coques. Aux endroits nécessaires, il faut encore poncer pour lisser , puis c’est l’application d’un « primaire » ou première couche de peinture qui aidera la seconde à bien tenir. Colmatage des petits impacts, et enfin c’est le tour de l’antifouling. C’est un travail fatiguant au milieu de la poussière et des émanations douteuses. Il est préférable de prévoir des combinaisons et des masques pour se protéger.
Les joints des 2 moteurs ont été changés, et par chance le saildrive n’a pas souffert du fil de pêche pris dans l’hélice. Par contre, ces dernières étaient bien usées. Il a fallu en changer une ! Nous avons été stupéfait de découvrir des sortes de moules ou mollusques qui arrivent à se glisser et vivrent dans des endroits impossibles, comme derrière l’hélice ou dans des interstices encore plus improbables. Mis à nus, l’odeur est assez épouvantable.
Nous sommes restés les 3 jours, dans le bateau, sur la zone de carénage. C’est assez amusant de dormir dans un bateau posé sur le bitûme. L’ambiance est très particulière avec toutes ces coques immobiles, que l’on contemple par le dessous. Les moustiques tant redoutés, nous ont laissés tranquilles et les nuits ont été plutôt fraiches.
Une fois remis à l’eau, nous attendons nos prochains équipiers avec une grande première pour Kermotu : un bébé à son bord ! Pablo et ses parents que l’on attend maintenant avec impatience.
On vous embrasse.
C’est vraiment une très belle île, cette Martinique ! Nous sommes en arrêt-technique à Sainte-Anne et si,si,si, nous en sommes ravis…. Nous apprécions vraiment de prendre du temps ici, de rencontrer des gens formidables, généreux et ouverts aux autres. Que ce soit de nouveaux bateaux-copains ou bien des Martiniquais, nous nous régalons de tous ces bons moments.
Venant de métropole pour les congés d’été, nous avons rencontré Victor, Séverine et leur fille, Agathe. Apprenant que nous vivions sur un bateau, et pour changer d’environnement, ils nous ont proposés une superbe randonnée dans la forêt, en compagnie de Bernard, Hubert et sa fille Giovanna. Nous avons découvert une nature incroyable, luxuriante, mélangeant toutes les palettes de verts et distribuant, à qui sait les reconnaitre, des fruits excellents et mûrs à points. Après le « ti-décollage », à ne pas rater (citron vert arrosé de rhum blanc) accompagné d’eau de coco pour les plus sobres, nous voilà tous partis vers la cascade Didier. Dès le début de la randonnée, le ton est donné : la zone est interdite, barrée avec une chaine que tout le monde enjambe allègrement donc on suit les yeux fermés. Enfin pas trop quand même car la pluie a rendue le passage délicat. Puis nous arrivons au tunnel appelé le tunnel de la mort…. rien que ça !! Mais notre guide Bernard est toujours là et demande au « Céleste » une belle randonnée . Nous nous engageons donc à la queue leu-leu, en équilibre sur un énorme tuyau glissant, dans le noir et au milieu des chauve-souris et des serpents (on sert les fesses et on se concentre!). On est heureux d’arriver au bout sans être tombé dans la boue et là, on est éblouis par la Nature sauvage et magnifique. Nous marcherons et grimperons comme des cabris, grâce à l’attention et la force de Bernard, Victor et Hubert jusqu’aux deux cascades. Ce fût une merveilleuse journée qui se termina par un ti-punch aux épices, partagé avec beaucoup de générosité.
Quelques jours plus tard, nous avons participé, comme spectateurs, à la grande fête du tour des Yoles. Chaque année, ce sont des centaines d’embarquations qui accompagnent une quinzaine de Yoles dans une course autour de la Martinique. Cette année, une étape au Marin, nous a permis de vivre la course en directe, accompagnés de Sarah, Aurélien et Nael. Le lendemain, Victor et toute la troupe sont venus découvrir notre vie sur l’eau. Au son du Djembé de Bernard, la journée fût inoubliable.
On vous embrasse.
En continuant toujours notre route vers une zone cyclonique moins risquée et plus au sud, nous faisons escale dans l’archipel bien connu des Saintes. C’est toujours avec beaucoup de plaisir que nous posons l’ancre dans ce petit coin de France, situé entre la Guadeloupe et la Martinique. La quiétude et la beauté des lieux et des Saintois est un ravissement pour nous, même si le moyen de locomotion préféré est un peu bruyant…
Nous resterons deux nuits et une belle journée de promenade vers Grande Anse, la plage la plus à l’ouest de l’ile, interdite à la baignade à cause d’un fort courant et la présence de la piste de l’aérodrome. Hélas, les sargasses s’y sont accumulées et rendent la plage impratiquable. Cela ne nous arrête pas et nous continuons notre balade par la plage Rodrigue et retour au bourg en admirant les jolies maisons créoles et leur toit rouge. Une baignade devant les petites maisons de pêcheurs bordant la plage du centre et nous relèvons l’ancre direction la Martinique.
L’escale d’une nuit devant l’ile de la Dominique, que nous espèrons visiter un jour puis nous arrivons en Martinique après une navigation sereine et agréable. Premier arrêt à Saint-Pierre, au nord puis Fort de France, la capitale et enfin Sainte-Anne, notre préférée.
Après l’épisode de la tempête Béryl, vécue en Guadeloupe et le risque cyclonique de la saison, nous sommes obligés de vérifier la météo, une à deux fois par jour. C’est le grand sujet de conversation entre bateaux ! Heureusement pour nous, Eole nous laisse tranquille et nous décidons de rester dans le sud de la Martinique pour diverses réparations sur Kermotu, en attendant nos prochains équipiers.
La Martinique est une île pleine de musique, de chants et de belles traditions. Entre les journées bricolage, nous avons la chance de faire de jolis rencontres et de participer aux fêtes locales. Le sourire et la joie de vivre des gens rencontrés, nous laissent toujours en admiration. Nous profitons aussi de cette pause pour visiter un peu plus le sud de l’île. Entre autres, la Savane des Pétrifications. Ancien marais asséché sur le site d’un très vieux volcan, le paysage, totalement atypique et aride, est un ravissement.
On vous embrasse.
La Martinique, appelée île aux fleurs, a été le port d’attache de Kermotu, depuis 2014. Nous aimons beaucoup cette île où nous nous sentons chez nous tout en étant très dépaysés.
La superficie de l’ile est d’environ 1100 km2 ( 70km de longueur pour 30km de largeur ), elle se situe au milieu de l’arc Antillais, baignée à l’Est par l’océan Atlantique et à l’Ouest par la mer des Caraïbes. Il faut 7 à 8 heures de vol de Paris. Les îles les plus proches sont : au sud, Sainte Lucie et au nord, La Dominique.
Le climat est chaud et humide avec deux saisons : Carême ( période sèche, de décembre à mai ) et Hivernage ( période pluvieuse, de juin à octobre ) . La température varie peu, de 25 à 30° toute l’année… Le rêve…
Le relief est accidenté dans le nord de l’ile avec le volcan de la montagne Pelée et les pitons du Carbet (+ de 1000m) . Dans le sud, il y a les « mornes » aux sommets plus arrondis (300m maxi).
Il y aurait à peu près 400000 habitants avec une répartition majoritaire dans la capitale : Fort de France, et dans la partie sud de l’ile.
Le 15 juin 1502, Christophe Colomb débarque sur l’ile, au cours de son 4ème voyage vers » les Indes » et la surnomme Marinina : L’ile aux fleurs.
Quelques images pour le plaisir :