La nurserie d’Akamaru (escale 121)

Kermotu et son équipage a vraiment trouvé son havre de paix dans ce lagon des Gambier.

La vie y est paisible, rythmée par la météo qui permet de sortir toutes les tailles de voiles et de planches… Philippe s’en donne à cœur joie, et emmène souvent « Fifille », le bichon de Ruita, qui commence à réclamer son tour de planche aussi !

Mais à terre, les choses sont plus sérieuses et comme nous avons du temps, nous proposons notre aide pour la fabrication et la mise en place des collecteurs à naissains.

La perle de Tahiti est cultivée exclusivement dans l’huître à lèvres noires, la Pinctada Margaritifera. Ce mollusque a la faculté de se reproduire facilement de façon régulière surtout aux intersaisons.

Lors de la période de ponte des huîtres, des collecteurs sont installés dans le lagon pour permettre aux gamètes mâles et femelles de se mélanger afin de donner naissance à des larves de nacres appelées naissains. Ces collecteurs sont des morceaux de plastique noir accrochés à des cordes. Cela permet de capter les larves des nacres pour qu’elles s’accrochent et grandissent.

L’élevage des bébés nacres est un préalable indispensable à la production des perles. En effet, une huître ne pourra être greffée que lorsqu’elle aura atteint une taille minimale et que certains organes seront suffisamment développés.

Nous voilà donc, petites mains, pour aider à la fabrication de ces sacs.

Cela nous prendra plusieurs jours et lors de la mise à l’eau, nous serons rejoints par François, Didier et Giacomo qui seront d’une aide précieuse pour attacher tous ces sacs au fond de l’eau.

On vous embrasse.

Du jus aux Gambier (escale 120)

L’archipel des Gambier est un des endroits les plus reculés de la Polynésie.

On a navigué à travers les Tuamotu pendant plusieurs semaines, on a attendu que les vents tournent dans le bon sens pour pouvoir arriver vers cet autre petit paradis. Et on a fini par atteindre ce joli jardin d’Eden.

A l’époque des missionnaires, de nombreuses espèces d’arbres fruitiers ont été amené et planté. Aujourd’hui, les jardins et les montagnes regorgent de toutes sortes de fruits. Certains ne sont même plus trop appréciés tellement le nombre d’arbres est important et tellement ils produisent de fruits. On est toujours étonnés et tristes de voir tous ces fruits tombés par terre, en train de pourrir.

On a remarqué que les populations locales préféraient les sodas et le coca plutôt que de manger un bon pamplemousse ou de se préparer une bonne citronnade.

C’est une chance pour les voyageurs comme nous, qui sommes émerveillés de voir cette abondance partout sur les îles de cet archipel. Et encore plus quand on arrive des lagons des Tuamotu où la majorité des arbres sont des cocotiers, où pratiquement aucun autre fruit ne pousse et que le petit paquet de cinq citrons bien avancés, à l’épicerie, coûte dans les 8 à 10€.

La population est très généreuse et très souvent quand on demande à récupérer quelques fruits tombés sous l’arbre, ils sont heureux de nous les donner et même, souvent ils remplissent nos bras d’autres fruits.

Avec nos amis locaux, nous décidons de préparer du jus de citron qui pourra être conservé et bu quand on sera dans des lieux moins généreux. C’est parti pour le ramassage, le lavage, le pressage de quelques kilos.

Pour obtenir le jus le plus pur, nous laissons reposer quelques jours puis nous filtrons avant d’ajouter le sucre. Les cales de Kermotu se remplissent de bouteilles de jus qui feront la joie de nos invités.

On vous embrasse.

GAMBIER, l’Union fait l’ombrière (article 119)

Nous revoilà donc dans l’archipel des Gambier.

Hermine et Paul ont rejoint la France et nous avons ancré dans notre lagon préféré avec nos très bons amis. Les journées sont plutôt tranquilles entre planche à voile, Kite et Wing à foil dont Philippe devient de plus en plus expert. L’endroit est parfait car on peut partir et revenir au bateau directement. Le plan d’eau est plat car protégé par les patates de corail autour. L’eau sous le bateau est cristalline avec juste un petit courant du large pour la renouveler.

Nous passons beaucoup de temps avec nos amis qui ont décidé d’arrêter la production de perles pour se consacrer à un autre trésor : la culture de la vanille.

La vanille est une orchidée grimpante. Elle a été introduite à Tahiti par les navigateurs il y a plus d’un siècle et demi, de plusieurs sources : Mexique, Antilles, Philippines… Les premiers plants s’adaptèrent très vite et les croisements ont fini par donner la vanille la plus parfumée au monde!

Le vanillier nécessite un support pour grimper et trouver de l’ombre. Dans les vanilleraies, on plante généralement au préalable de petits arbres capables de supporter ultérieurement le poids du vanillier.  Le vanillier ne pousse que sous un climat chaud et humide.  La floraison ne dure que 6 semaines par an. De plus, la durée de vie des fleurs est d’une journée environ,  il faudra polliniser à la main, les fleurs en temps utile pour obtenir des gousses de vanille .

Les gousses apparaitront 2 mois après la pollinisation, mais elles mettent 6 à 9 mois pour murir. Ensuite, il suffit de cueillir délicatement les gousses encore vertes puis c’est le soleil de Polynésie qui les sècheront doucement jusqu’à obtenir une gousse noire.

Ce travail qu’entreprennent Ruita et Rémy est énorme, ils ont déjà une petite vanilleraie pour leur consommation personnelle mais là ils veulent en faire commerce et donc agrandir leur parc.

Après avoir préparé le terrain en coupant les arbres gênants, planté les tuteurs et rempli les allées de bourre de coco et de terreau qu’ils préparent eux-mêmes aussi. ils ont installé les lianes de vanille bouturées sur chaque tuteur, une à une. c’est un travail de plusieurs années.

MAIS le souci majeur est le soleil. La vanille ne doit pas être brulée par son rayonnement puissant et la fabrication d’une ombrière semble être la meilleure solution. Rémy y a beaucoup réfléchi et a commandé le matériel nécessaire. la tâche va être compliquée. Nous sommes prêts pour l’aider mais c’est là qu’interviennent les bateaux copains et le travail qui devait durer un mois est fini en quatre jours !

Quel bonheur de voir la joie et le soulagement dans les yeux de nos amis. Tout se termine par un bon diner chez eux.

On vous embrasse.

Souvenirs de nos débuts sur Kermotu (escale 118)

KERMOTU la retraite avant l'heure

Nous avons retrouvé à Papeete et pour quelques instants, nos amis du bateau MALOYA. Sarah et Aurélien et leurs adorables Naël et Mia. Ils sont arrivés en Polynésie, il y a deux ans et se sont ancrés à Raiatea pour le travail et l’école des enfants. Ils sont maintenant prêts à lever l’ancre vers les Fidji et la Nouvelle Calédonie.

Nous avons relu l’article que Sarah avait publié sur notre aventure en décembre 2018 et nous nous rendons compte du chemin parcouru depuis!!

Mais nous sommes toujours aussi admiratif devant la beauté de la nature, toujours heureux de partager des moments uniques avec les locaux, et toujours amoureux ;-))

Bonne lecture, on vous embrasse.

Tout plaquer pour vivre la retraite en voilier

Nous avons rencontré Philippe et Florence au mouillage de Ste Anne en Martinique. C’est alors qu’est née une véritable histoire d’amour entre Nael et le trampoline de leur Hélia 44 « Kermotu » . Ensemble nous avons parcouru les Grenadines et nous nous croiserons sûrement de nouveau au vu de leur programme de navigation. Je ne vous en dis pas plus et laisse la parole à ce couple qui a décider de vivre sa retraite en voilier.

Pavillon : français

Nom du bateau : Kermotu

Date de départ : 4 mai 2018

Programme : Les Caraïbes puis la Polynésie française

Type du bateau : Helia 44, Fountaine Pajot

Equipage : Florence (Fofo) et Philippe (Fifi) Hirtzmann

Pourquoi avez-vous programmé ce voyage en bateau ?

Pour avoir du temps et en profiter ! Partir en bateau nous permettait de vivre quelque chose de fort à deux. A 50 ans, on en fait plus qu’à 65, l’âge légal de la retraite (67 ans minimum pour nous) nous paraissait trop loin.
L’autonomie de nos 3 enfants nous permettait de partir l’esprit tranquille.

kermotu

Votre expérience de la voile avant le départ :

Fifi : 4 ans d’Optimist, 40 ans de planche à voile, quelques semaines de monocoque en famille, quelques semaines de location de cata aux Antilles, quelques régates d’entrainement d’hiver à La Turbale.

Fofo : des week-ends et des Nav’ sur le bateau paternel, 1 traversée de la Manche A/R vers 15 ans, puis comme Fifi.

Que trouvez vous le plus dur dans cette nouvelle vie à bord ?

Fifi : 1 problème par jour = 1 dépannage par jour
Fofo : le sentiment de perte d’indépendance personnelle (en comparaison à ma vie d’avant)

Avant de partir vous étiez chacun chef d’entreprise, vous avez tout vendu pour partir, vous avez également quitté vos 3 enfants. Est-ce que cela s’est fait naturellement ? 

Après 50 ans d’une vie trépidante, cela ne peut pas se faire naturellement. Pour Fifi, prendre la décision n’a pourtant pas été dure, c’est la mise en œuvre qui a été éprouvante. Pour Fofo, les doutes ressurgissent régulièrement…

Est-ce facile de quitter sa zone de confort lorsque l’on a créé une entreprise qui roule et que l’on a des enfants qui sont grands ? 

Fifi : étonnamment, oui très facile mais totalement absurde car la vente de l’entreprise ne s’est pas faite par dépit mais par envie d’autre chose.
Fofo : Oui, quand c’est le bon moment ! Ce qui a été le cas.

Aujourd’hui lorsque vous regardez en arrière vous trouvez vous audacieux ? 

Oui car on ne rencontre pas beaucoup de cas identiques au nôtre sur l’eau (jusqu’à maintenant..) C’est la première fois que l’on prend une décision qui n’est dictée par RIEN. C’est la première fois que l’on habite là où on veut quand on veut sans être guidé par des choix de carrières ou d’atavismes familiaux.

Kermotu, la retraite en voilier

Vous rendez-vous compte des choix que vous preniez à  cette époque et des conséquences que cela aurait sur votre vie?

Oui car cela a été très réfléchi (7ans) et les conséquences étaient très lourdes.

Qu’est-ce qui vous fait dire que vous avez vraiment pris la bonne décision ? 

Fifi : je trouve toujours que j’ai le plus beau bateau ! Et tous les jours, la meilleure capitaine du monde…
Fofo : je trouve toujours que j’ai le plus beau bateau ! Et tous les jours, le meilleur capitaine du monde…

Quels sont vos plans pour le futur? 

1 an aux Caraïbes encore puis la Polynésie si tout va bien, après… retour au travail ou on continue un peu encore…l’avenir nous le dira !

Philippe, quelqu’un nous a dit que tu n’étais pas du tout bricoleur avant d’acheter ton bateau? Est-ce un handicap ? As-tu fait des progrès ? Prends tu plaisir à réparer, mettre au point maintenant ? Est-ce pour toi un frein à cette vie en mer ou pas du tout ? Que dirais tu à ceux qui ne sont pas les rois de la bricole et qui veulent également acheter un bateau?

Mauvaise info, je SUIS un bricoleur ! mais par obligation et jamais par plaisir, mais depuis Kermotu, je découvre la satisfaction du devoir accompli à chaque problème résolu. Et surtout le luxe d’avoir du temps et de l’utiliser pour résoudre tranquillement chaque nouveau problème.

« Il ne faut pas en avoir peur, tout s’apprend avec le temps »

Florence, être loin de tes enfants est quelque chose qui semble de toucher. Y a-t-il de bonnes surprises à ces nouveaux échanges à distance ? Vous rejoignent ils parfois ? Est-ce un frein pour toi à mettre plus de milles entre la France et Kermotu ?

Fofo : c’est un sacrifice insupportable de s’éloigner mais c’est aussi la vie de voir ses enfants partir de leur coté. Oser lâcher la corde, respecter leur choix tout en les aimant encore plus fort. C’est aussi le choix de resserrer les liens du couple, de vivre et découvrir quelque chose de nouveau, ensemble.

A part Paul, qui partage notre passion de la voile, c’est plutôt nous qui irons voir Inès et Xavier.

Le mot de la fin

Nos 6 premiers mois sont passés à la vitesse de l’éclair ! On a rien compris… mais on adore.

Pour ceux qui se posent des questions : FONCEZ, si vous en avez envie, mais seulement si l’envie est réellement partagée.

« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle! » Paulo Coelho

Site internet : https://kermotu.com

MERCI Sarah, et bon vent à vous 4.

Paul et Hermine en balade (article 117)

De Hao aux Gambier, Paul et Hermine sont venus partager notre aventure sur Kermotu.

Après une arrivée calme et ensoleillée, nous avons vécu un coup de vent mémorable et tellement inattendu, qu’il aurait bien pu entraîner la fin du voyage.

Mais la chance est avec nous et nous avons pu prendre la mer vers les Gambier. La navigation a duré 4 jours plus ou moins agréable… mais quel plaisir de retrouver ce merveilleux archipel.

Voilà un petit récapitulatif sympathique des vacances de nos enfants.

On vous embrasse.

Hao, et ses cocos… (escale116)

HAO, l’île de l’Arc ou l’île de la Harpe du fait de sa forme, se trouve au beau milieu de l’archipel des Tuamotu. C’est le quatrième plus grand atoll de cet archipel après Rangiroa, Fakarava et Makemo. Son lagon couvre une superficie de 720 Km².

C’est une île à part par son histoire car à partir de 1964, Hao devient la base reculée des essais nucléaires et verra alors un apport incroyable de capitaux qui modifiera complètement son développement. La population passe de 195 à 1450 habitants en plus les 3000 résidents de la base du Centre d’Exploitation de Pacifique (CEP). Avec toutes les infrastructures qui vont avec, c’est un bouleversement total pour cet atoll.

Quand tout s’arrête en 1996 avec le départ des militaires, c’est le chaos économique, Hao devient une île sinistrée : chômage, camion, hangar, caserne et bâtiments à l’abandon. La population locale ne peut pas entretenir. En 2000, l’armée revient nettoyer une partie des terrains qu’elle avait occupés, mais ce qu’elle a laissé pour la population est très peu entretenu et se transforme vite en ruine.

Malgré cela, on a trouvé le village d’Otepa, bien joli et une population très accueillante. Nous avons navigué tout au sud de l’atoll, vers l’ancien village de Nake où nous avons eu la chance de rencontrer Nefi et Sylvia, des coprah-culteurs qui nous ont partagés les secrets de leur métier. Nous voulions voir aussi la fameuse tombe du dernier roi de Hao qui mesurait, paraît-il, 7 mètres de haut …

Sylvia nous avait donné rendez-vous au village pour voir la vente de leurs sacs de Coprah. Une fois par mois, les travailleurs se retrouvent sur le quai. Les sacs sont pesés après que la qualité du séchage ai été vérifiée. Les coprah-culteurs seront payés à l’issu de cette journée. C’est un travail dur mais chacun est payé en fonction de son propre travail et surtout cela permet de rester sur son île en touchant suffisamment pour vivre correctement.

On vous embrasse.

Amanu, tout y est doux! (escale 115)

Après trois jours de navigation entre les iles des Tuamotu, Kermotu jette l’ancre dans un des plus petit atolls dans lequel les voiliers peuvent entrer. La passe est longue et étroite. Il faut bien-sûr attendre le bon moment pour la franchir, mais cela se passe plutôt bien malgré quelques erreurs de positionnement sur notre GPS.

Nous sommes attendus par Bertrand et Lucia, qui nous aide à entrer dans la minuscule darse du village. Celle-ci a pourtant été agrandie à coup de barre à mine mais les rochers affleurent et le passage reste vraiment très délicat.

Nous faisons quelques emplettes dans le magasin du village, où nous commandons directement derrière un guichet, et nous partons faire le tour du village. C’est un petit village collé à la passe, qui permet de surveiller l’arrivée et la sortie des bateaux. Des pêcheurs nous expliquent leur technique pour éviter les attaques de requins lors des sorties de pêches et cela ne nous empêche pas de plonger admirer les coraux, tout en surveillant autour de nous…

Nous ne resterons que peu de temps car nous avons hâte de retrouver nos amis des Gambier.

On vous embrasse.

Makemo, que du beau… (escale 114)

Troisième atoll en taille après Rangiroa et Fakarava, l’île s’étend sur 65 km de longueur et 5 à 8 km de largeur. La majeur partie de la population est rassemblée au village de Pouheva situé sur le côté droit de la passe d’Arikitamiro.

Nous avons choisi de rentrer dans le lagon par la passe nord-Ouest, Tapuhiria où nous avons pris une nuit de repos après notre navigation. Complètement désert à part quelques locaux qui viennent passer le week-end au motu. Puis nous avons entamé une longue descente le long des motu pour arriver au village. Au quai, déjà amarrés, deux bateaux Français. Nous décidons de les rejoindre et nous nous amarrons. Cela fait bien longtemps que nous n’avions pas vu de quai de si près, mais c’est bien pratique pour l’accès au village. Comme d’habitude, nous partons nous dégourdir les jambes en visitant le tranquille village de Pouheva. Quelques courses et un repas au snack pour le plaisir de manger des frites !! Le Fare artisanal est ouvert et nous admirons la belle collection de colliers coquillages et les costumes du dernier Heiva qui décorent les murs du fare.

La rencontre avec les deux autres voiliers se solde par des apéros classiques et nous décidons de naviguer jusqu’au bout du lagon. Nous y découvrons un snorkeling incroyable. Un champ de petites patates recouvertes d’un corail unique et violet. Le décor est majestueux et nous hypnotise.

Mais l’heure du départ sonne déjà et nous choisissons une journée particulièrement calme pour quitter ce petit paradis. Le vent étant presque nul, on tente de sortir le drone qui nous offre alors des images inoubliables.

On vous embrasse.

Rangiroa, on y va… (escale 112)

Kermotu et son équipage continue sa découverte de l’archipel des Tuamotu, par l’atoll bien connu de Rangiroa.

Le lagon et les passes sont des lieux réputés de plongée sous marine. On y trouve beaucoup d’espèces comme les requins, les raies, les dauphins et toutes sortes de poissons tropicaux. L’atoll est un des plus grand par sa superficie, 80kms de long pour 32 kms de large. Le vent se lèvera fort pour notre première navigation dans le lagon et formera des vagues, dignes d’un véritable océan.

Nous poserons l’ancre à l’ouest de l’atoll, devant une curiosité locale appelée Feo, c’est l’îlet aux récifs, une formation coralienne fossile. Nous resterons visiter les motu aux alentours. Certains sont habités de temps en temps par les coprahculteurs, d’autres sont aménagés pour les touristes qui viennent y déguster la cuisine locale tout en profitant de la baignade dans des eaux translucides.

Beaucoup de bateaux sont restés près du village et des passes et nous serons pratiquement seuls pour découvrir ces merveilles.

On vous embrasse.